Selon la plateforme CRATer 40% de la consommation actuelle pourrait en théorie être couverte par de la production locale. Le territoire, bien que dit rural, importe massivement sont alimentation. Augmenter la production et la consommation locale, c’est plus d’emplois sur le territoire, plus de résilience, moins de dépendance alimentaire. CRATer
Pour info: le diagnostic du territoire est disponible sur CRATer en recherchant CC pays houdanais
La région Ile-de-France a publié son Plan pour une alimentation locale, durable et solidaire. Dans quelle mesure le pays houdanais et les autres acteurs concernés vont-ils accompagner des agriculteurs à diversifier leurs systèmes, à être plus autonomes, à fournir localement les cantines, hopitaux, supermarchés ?
Le développement de l’agriculture biologique est l’une des propositions de ce plan. En sachant que notre territoire est riche de terres agricoles et que l’une des causes de l’effondrement de la biodiversité est l’utilisation de pesticides chimiques, des efforts doivent être déployés pour développer une agriculture qui se passe de produits chimiques, et les solutions existent, mais elles doivent être viables économiquement, techniquement et remettent en cause les systèmes simplifiés.
Un volet de ce plan est également consacré à attirer de nouveaux agriculteurs, et c’est essentiel d’aider les jeunes à accéder au foncier, de limiter l’agrandissement des fermes au profit de nouveaux agriculteurs qui pourraient produire d’autres denrées. Pour cela, il faut nouer des partenariats commerciaux pour assurer les débouchés.
Le champ des possibles est immense, un plan qui s’inspirerait du plan régional et adapté au territoire serait le bienvenu pour répondre aux multiples enjeux d’une alimentation durable, locale et solidaire. Mais peut-être que celui-ci existe déjà, ou est en projet ?
Lien vers le plan de la région : Plan régional pour une alimentation locale, durable et solidaire
Merci pour la diffusion de ce plan régional @Anna.
Selon l’évaluation environnementale réalisée (synthèse bientôt disponible), “seulement 7 des exploitations sont en agriculture biologique et 19 pratiquent la vente en circuits courts.”
Et dans les pistes d’action résultant du diagnostic territorial, au volet “adaptation”, sont citées :
- La prise en compte les sols dans les documents d’urbanisme,
- La promotion de la végétalisation de l’espace urbain,
- L’accroissement du potentiel de stockage des sols en eau et en carbone (inventorier les écosystèmes et les systèmes agricoles et forestiers qui contribuent à cet objectif zone humide, prairie, agriculture biologique,etc)
Ces pistes seront explorées aux phases d’élaboration de la stratégie territoriale et du plan d’actions du Plan Climat.
Par rapport aux circuits courts et à l’économie circulaire, pas encore de plan au niveau territorial mais le Pays Houdanais a rejoint le programme des collectivités engagées pour la transition écologique de l’ADEME, avec ses deux référentiels “Climat - Air - Énergie” et “Économie Circulaire”. Donc…on y travaille